Fête de l’Humanité 2016

(quand on ne lit pas la note d’intention)

Grand rassemblement où les gens se tiennent par la main.

 

(pas une critique)

J’ai fermé les yeux quand Audrey Vernon nous a ordonné de le faire quand elle a mis sa robe de mariée. Je ne la remercierai jamais assez d’avoir terminé son spectacle à temps pour me permettre de voir le début du concert des Chemical Brothers et d’entendre en vrai, en fort « Hey Girl Hey Boy » qui m’a tout de suite projeté à Killorglin en 1999. J’ai halluciné de la puissance de Joey Starr qui m’a donné envie de réécouter pour de bon NTM. J’ai baillé devant la pop adolescente de The 1975. Je suis parti du concert de Michel Polnareff après deux chansons. « Alors mes moussaillons ! ». J’ai remué du popotin au rythme de la musique de Rokia Traoré.

Fête de l’Humanité

Audrey Vernon – Comment épouser un milliardaire ? / The Chemical Brothers / Clarika / Rokia Traoré / Carribean Dandee / The 1975

Parc Départemental de la Courneuve

10 septembre 2016.

 

(dans ma tête)

Les attentats ont eu du bon. Extraite hors de son contexte, on pourrait trouver beaucoup à redire de cette phrase, donc je m’explique. J’ai longtemps hésité avant de reprendre mon billet pour cette fête. Je me souviens encore de ma première fois où je me suis retrouvé entassé dans les navettes près du métro d’Aubervilliers, où je me suis retrouvé entassé dans les navettes au retour à partir du parc de la Courneuve, où j’ai erré tout seul comme une âme en peine dans cet immense espace, ne sachant pas trop quoi faire de moi, n’ayant pas les codes. C’est la fête à la merguez en fait ? Mais j’ai persévéré. Les attentats ont obligé les organisateurs à mieux penser l’accueil, la prise en charge des spectateurs. Résultat, j’ai eu l’impression que c’était plus fluide, plus ordonné. Mon côté allemand. Je fus alors plus ouvert, moins apeuré, allant et venant. Souriant même. Un miracle.

 

Textes (sauf mention contraire) : Axel Ito