Supergrass au Casino de Paris (4/2/20)

(ceci n’est pas une critique, mais…)

Supergrass est ponctuel : 20h30 précises et les lumières du Casino de Paris s’éteignent pour cent minutes de pure frénésie musicale. Le quatuor britannique ne déçoit pas. On retrouve leur humour légèrement cynique dès la première chanson « In it for the money ». Parce que Supergrass revient pour fêter les 25 ans de leur premier album « I should coco » et rejouer nombre de leurs chansons populaires (pour qui connait ce groupe de la Britpop, dont les membres ont bien mieux tourné qu’un certain Oasis – que je n’ai jamais vraiment porté dans mon coeur #teamblur). Aucune nouvelle chanson, pas d’album de la reformation au programme. Malgré tout, Supergrass ne se moque pas de son public. Le concert est efficace, généreux, aucun temps mort (j’ai écrit exactement la même chose pour le concert de Gaz Coombes solo).

C’est drôle de les voir maintenant et de revoir après coup leurs clips foufous. Ils ont mûri, oui. Certes le batteur Danny Goffey a parfois des accès de folie douce mais Mick Quinn, à la basse, est tout en flegme et sériosité. Quant au frangin Robert Coombes au clavier… J’étais placé de telle sorte que je ne sais même pas à quoi il ressemble ! Gaz Coombes parvient toujours à aller dans les aigus et surtout le groupe prouve, s’il fallait encore le prouver, qu’il a écrit des chansons terriblement mélodieuses. Dix ans après leur dernier concert ensemble, Supergrass ne s’auto-parodie pas, inspire le respect et donne envie de se replonger dans leur discographie sous-estimée, de ce côté-ci de la Manche.

« We are (still) young, we run green

Keep our teeth, nice and clean

See our friends, see the sights

Feel alright »

 

SUPERGRASS au Casino de Paris (04/02/20)

Setlist : In it for the money – I’d like to know – Diamond Hoo Ha Man – Mary – Moving – Time – Mansize Rooster – Fin – Late in the Day – Richard III – Going Out – St. Petersburg – Lose it – She’s so loose – Grace – Alright – Sun hits the sky – Lenny – Pumping on your stereo

(Rappel) : Caught by the fuzz – Bad Blood – Strange Ones

 

(une autre histoire)

Appelez-moi comme vous voulez, mais je crois que je suis le digne héritier de Yonger & Bresson. Ça y est, les plus vieux d’entre vous ont désormais dans la tête cette fameuse réclame des années 80. Ne me remerciez pas, je suis comme ça, je suis générosité.

Samedi dernier, je devais recevoir vingt-cinq familles entre 8h30 et 11h30 pour la remise des livrets semestriels. Je déteste ça. Je fus tout chafouin la semaine précédant cet exercice ô combien angoissant pour votre serviteur, mais c’est une autre histoire. Ce que je voulais dire, c’est que j’ai terminé à 11h30 précises. Aucun arrêt de jeu ni prolongation. Certes, quatre manquaient à l’appel, il n’empêche…

Hier, j’avais apéro avec les collègues. On en a bien besoin, mais ça aussi c’est une autre histoire. Le concert de Supergrass était à 20h30 et huit kilomètres à parcourir. Après deux bières, trois parts de pain surprise, et du guacamole en intraveineuse, je pris mon envol, marchai à vive allure, courus, transpirai – je ne sentais pas la rose – et arrivai à l’heure à laquelle les membres de Superherbe entrèrent sur scène. Pas peu fier. Ok, le concert affichait complet, je n’ai absolument rien vu, mais c’était pas grave. J’ai levé le poing et crié : YONGER & BRESSON !

Vu le mardi 4 février 2020 au Casino de Paris

Prix de ma place : 38,90€ (fosse)

Textes (sauf mention contraire) : Axel Ito

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