Agnès Hurstel

(quand on ne lit pas la note d’intention)

Du théâtre documentaire ayant pour sujet la survie en milieu hostile.

(ceci n’est vraiment pas une critique)

Certes, j’avais un peu autre chose en tête pendant le spectacle. En revanche, je fus content de ne pas être pris à partie par Agnès Hurstel et de ne pas avoir dû monter sur scène. Je déteste ça. Mais je m’étais renseigné, je m’étais bien caché. C’est cru, c’est plutôt bien écrit. Pas aussi bien écrit que du Blanche Gardin, il faut raison garder. Mais je le répète, j’avais un peu autre chose en tête.

 

Agnès Hurstel dans « Ma bite et mon couteau ».

écrit par Agnès Hurstel & Xavier Lacaille

Au Sonart, Paris

le 25 janvier 2017

 

(une autre histoire)

C’est elle qui me proposa de voir ce spectacle. C’était la deuxième fois que nous nous voyions. Elle me plaisait beaucoup. Elle porte le nom d’une crêpe. Désormais dès que je mange une crêpe, je pense à elle. Mais ce furent des frites que nous mangeâmes ce soir-là. Je jouai petit bras en commandant un simple demi quand elle demanda une pinte. Mais elle c’était une blanche, moi c’était une artisanale un peu amère. Oui, non, je sais, aucune excuse.

« J’y vais, j’vais pas »

Je lui caressai le coude, le gauche. De son côté. J’ai quelque chose pour le coude. Elle parut surprise, je me relevai et l’embrassai. Elle me reprocha le choix de l’endroit, un café « La Fourmi ». Presque gênée de m’embrasser en public. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on s’est embrassé sur le quai du métro, à la station Pigalle, et là, ça ne la gênait pas du tout. Avec la langue et tout. Je l’avais accompagnée à son quai (elle prenait la 12). Il était minuit passé, dans la nuit de mercredi à jeudi, je ne devais pas rater le dernier métro (ligne 2). Je ne devais pas… Si je l’avais pas raté, ça n’aurait pas été bien grave, un vélo, un taxi et hop au lit ! Un dernier baiser. Je bandais. Je me sentais à l’étroit. Je bandais fort. Ça faisait longtemps, faut dire. Et ma crêpe préférée embrassait très bien. Elle monta dans sa rame, je me précipitai dans les escaliers, tentant de monter les marches deux à deux. Mais je m’arrêtai immédiatement. Non, ce n’était pas l’alcool ingéré ce soir-là qui m’arrêta net. Et là je parle à la gent masculine. Avez-vous déjà tenté de courir ou de monter des escaliers à vive allure en bandant dans un pantalon un peu serré ? Ça fait mal. Que cela soit écrit. C’est douloureux. Courir en bandant nuit gravement à la santé.

 

crédit photo : Vincent Binant

Textes (sauf mention contraire) : Axel Ito

 

 

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